C'est pas joli joli

L’amour tue ! Le quotidien aussi !!!

Dans ce recueil noir et acide, les apparences s’effondrent, les certitudes s’effritent, et les pulsions prennent le pas sur la morale. Des femmes et des hommes, ordinaires en apparence, se débattent dans une humanité grise, poisseuse, où le sang éclabousse souvent le vernis des bonnes manières.

De la conserverie sanglante à l’hôtel chic parisien, des bois humides aux cuisines étincelantes, chaque nouvelle distille un malaise rampant, une tension viscérale, une chute qui happe.

"C’est pas joli joli", mais c’est brillamment écrit. Une plongée dans les recoins les plus sombres de l’âme humaine. Entre humour noir, violence crue et satire sociale.

À ne pas lire avant de dormir. À ne surtout pas offrir à sa belle-mère.

Le mot de l’éditeur

"Ce recueil, on a failli ne pas le publier. Trop noir, trop cru, trop dérangeant. Et puis on s’est souvenu pourquoi on fait ce métier !"

Parce qu’un bon livre, ce n’est pas seulement du divertissement. C’est une claque, une secousse, un miroir tendu, même s’il est fêlé, même s’il tremble un peu dans la main. C’est pas joli joli, certes. Mais c’est magistralement écrit, construit comme une partition grinçante où chaque silence est un cri.

Dans ces nouvelles, il n’y a ni pitié, ni morale, ni gentils qui gagnent à la fin. Il y a de l’intelligence, de la langue, du sang, du sexe, du réel. Il y a surtout un regard acéré sur l’humain, ses violences muettes, ses pulsions, ses silences coupables.

On aime les autrices qui n’ont pas peur de salir la nappe, qui osent découper le monde au scalpel. Et là, on a trouvé notre chirurgienne en chef.

Alors oui, ce n’est pas un recueil pour les âmes sensibles. Mais si vous aimez qu’on vous bouscule, qu’on vous dérange, qu’on vous laisse avec une pensée tenace dans le crâne, bienvenue. Vous allez vous régaler.

Et promis, aucun auteur, éditeur ou libraire n’a été blessé durant la fabrication de ce livre.

Enfin... pas encore.